• Les hommes et les dieux dans la culture Romaine

    Introduction : 

    Humains : Mortels, mangeurs de pain, crées par les dieux

    Dieux : Immortels, omniscients, ont des "auras" sont définis par des épithètes. 

    Il y a une multiplicité des dieux qui implique un questionnement sur le rapport des romains à leurs divinités. 

    A) Relations et rapports de force dans la société Romaine : 

    Nous remarquons qu'il existe un rapport de soumission entre les hommes et les dieux. C'est un rapport de création, de dominant/dominé et de créateur/créature. Les dieux protègent les humains à la condition qu'ils respectent leur désirs. Les humains font donc plusieurs tentatives pour entrer en contact avec les dieux et interpréter leurs désirs. 

    I- Une explication cosmologique du monde :  

    Une réponse aux questionnements ontologiques (existentielles) : La multiplicité des divinités peut s'exprimer par le désir d'expliquer l'origine des choses et des phénomènes du monde. Elle représente les réponses à un questionnement ontologique notamment à travers les Métamorphoses d'Ovide qui expliquent l'ensemble des transformations dans le monde depuis sa création. 

    Il explique aussi la naissance de l'homme qu'Ovide décrit comme "un être plus noble et plus intelligent fait pour dominer sur toutes les autres espèces" 

    L'homme est modelé sur l'image de la divinité il se différencie par son lien à elle. Il possède le "Logos" tout comme elle. 

    Récit étiologique :  Récit des origines (phénomènes) ex le mot araignée que la mythologie explique comme étant la transformation d'Arachné (tisseuse) en araignée suite à un duel avec Minerve. 

     II-Religion et rituels : 

    La religio : En latin ce terme désigne "le culte pieux des dieux" il implique le respect de la divinité et la crainte qui pousse à respecter leurs désirs. La superstitio par contre est la crainte immodérée. 

    La religion romane est un ensemble de rituels. Elle est très importante d'où le cortège de dieux qui accompagnent chaque étape de la vie. 

    Cette importance se traduit à travers le calendrier Romain qui regroupe des jours Fastes et des jours Néfastes. 

    Les jours fastes sont des jours où on peut travailler, les jours Néfastes sont des jours où toute activité est interdite et où on organise des fêtes à l'honneur des dieux, ces jours sont tournés vers le culte des divinités. 

    D'où l'importance de la notion de la Pax deorum ou la "paix des dieux" le bonheur des citoyens dépend de la volonté des dieux. Ce concept se définit par l'harmonie qui permet aux hommes de poursuivre leurs activités sans se soucier de la colère divine. 

    L'harmonie est donc instable parce que toute action qui ne respecte pas les dieux ou leurs désirs perturbe la Pax Deorum. 

    Il faut donc interpréter les signes de la divinité ou chercher par la divination de prendre contact avec elle. 

    Si la paix est rompue on doit apaiser les dieux par des fêtes et des sacrifices et augmenter le panthéon pour accroître la protection. 

    III- Croyances populaires et philosophie  

    Dans les croyances populaires : 

    Etudier l'attachement spirituel des romains à la religion est une question difficile. On note l'exemple de César qui n'a pas suivi les présages disant qu'il allait être tué et qui a finit assassiné. 

    En 186 nous rappelons aussi l'affaire des Bacchanales qui est le culte de Bacchus. Il s'agit d'une secte en l'honneur du dieu du vin où il y eut des orgies menaçant l'ordre de l'état. Les participants furent châtiés. 

    Le rapport de l'homme à la divinité doit donc s'inscrire dans le cadre de l'état

     

    Dans la philosophie Nous avons une condamnation de la superstitions. Dans De Devinatione  Cicéron en étudie les formes et met en garde contre celle ci. 

    Dans De Natura Rerum Lucrèce fait dialoguer stoïcisme, épicurisme etc...Les stoïciens associent les divinités au logos, à la raison qui organise le monde. Sénèque remet en cause la croyance des romains en leurs divinités. 

    Le sage doit donc vivre selon la nature et la raison sans se laisser troubler par la passion pour rejoindre la divinité. 

    Epicurisme : Il y a un dépassement de la superstitio. Les dieux existent mais ne se soucient pas de notre destinée et de nous. On doit mener une vie de plaisir modérés dépourvus de souffrance. 

    Les penseurs ont cherché à expliquer les phénomènes naturels par des explications physiques comme Sénèque ou Pline le jeune...


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :